L ’élevage  fait  l’objet  d’un  intérêt  particulier   de  la  part  du  président  de  la  république  qui,  en  novembre  2024  et  en  marge  du  50ème  anniversaire  de  l’Union  Nationale  des  Paysans  Algériens  (UNPA),  avait    donné  des  directives  pour  moderniser cette filière ».

Qu’ils soient versés dans l’élevage bovin, ovin et caprin, les professionnels du secteur n’aspirent en effet qu’à voir  les conditions dans lesquelles ils exercent s’améliorer.  Ils attendent du concret sur le terrain pour en finir avec  les contraintes qui ont longtemps pénalisé cette filière  notamment avec l’impact des changements climatiques  et la cherté des aliments bétail. Ce qui fait que la filière  demeure  fortement  dépendante  des  importations.  Le  secteur  recèle  certes  des  potentiels  énormes,  mais  le  besoin  d’organisation    et  de  restructuration  se  fait  de  plus  en  plus  ressentir.  Pour  cela,  l’  adoption  des  nouvelles  technologies  s’impose.  Il  s’agit  d’assurer  le  développement  des  ressources  animales  et  la  promotion de la production nationale. C’est le cas pour  la  viande  rouge  et  les  produits  laitiers  et  dérivés.  Le  temps est donc à la réhabilitation de la filière élevage  pour augmenter la production nationale en la matière et  réduire la facture d’importation.

Protéger la race locale

L’autre défi porte sur la protection de la race locale et  de sa valorisation. Faudrait-il donc adopter les bonnes  pratiques dans l’élevage, la gestion des pâturages et  dans la prise en charge sanitaire des animaux tout en  saisissant les aides de l’ Etat dans ce cadre.

*Des aides qui se traduisent à travers des subventions  pour  moderniser  l’élevage  pastoral,  notamment  dans  les  zones  steppiques  et  sahariennes  (exonérations  fiscales,  réduction  des  droits  de  douane  pour l’importation d’équipements d’élevage notamment).
Cependant,  la  problématique  de  la  disponibilité    de l’ eau reste posée face à la sécheresse. Dans ce cadre,  l'utilisation de techniques modernes d'irrigation s’impose  pour optimiser la consommation de l'eau et permettre  une culture plus efficace de fourrages. Dans ce sens,  l’introduction de la culture de fourrages résistants à la  sécheresse  serait  salutaire  en  sus  d’autres  solutions  innovantes.

Source: Rédaction Agroligne/ Magazine Agroligne